Ce nouveau livre, L’évolutionnisme théiste. Ses racines et ses conséquences, aborde l’évolution sous un angle autre que ne le fait l’Introduction apologétique au premier commandement. L’idole de notre temps : la science quantitative moderne, ouvrage, qui s’attaquait aux aberrations logiques et scientifiques d’une macroévolution à la fois naturaliste, matérialiste et athée.Le livre entre vos mains cherche par contre à réfuter un évolutionnisme religieux qui se prétendrait théiste ; cette théorie prouvant l’évolution du monde par l’action divine elle-même. Pour ce faire l’auteur remonte aux sources médiévales du nominalisme de Guillaume d’Occam - son rejet des universaux - qui, en détruisant les bases conceptuelles de l’ordre de l’univers, refuse toute stabilité à la réalité, en particulier aux espèces.Il débute par une suite d’aphorismes traitant des racines et des conséquences d’une évolution revêtant un masque religieux d’origine divine . Le lecteur est ainsi ramené à la source évolutionniste lointaine de bien des erreurs actuelles, théologiques, philosophiques et scientifiques.De telles aberrations religieuses proviennent de l’héritage volontariste, subjectif et idéaliste d’Occam. Elles aboutissent à une mystique vitaliste, autocréatrice, celle de cette évolution créatrice au cœur de la philosophie de Henri Bergson. C’est ainsi que l’évolutionnisme théiste en vient à refuser tout ordre à la création, aboutissant alors à une déstabilisation générale, dont celle d’une intelligence apte à comprendre le monde. La suite de l’ouvrage reproduit le débat de J.-M. Berthoud avec Henri Blocher et réfute, pour terminer, les positions contradictoires d’Alvin Plantinga qui, tout en rejetant le naturalisme scientiste, en vient à remplacer la Parole divine, en tant qu’ordonnatrice du réel, par le fantôme d’une évolution imaginaire.