L’auteur commence son ouvrage par rappeler un sujet important, plus que jamais sous attaque : l’autorité première de la Bible. En effet, il développera la défense du thème qui l’intéresse se basant premièrement sur cette autorité ultime (extérieure à la sienne propre), la Parole de Dieu. Ceci à l’exemple du Christ qui, lors de son séjour parmi nous, déclarait que si ce qu’il affirmait n’avait pour unique source que sa seule personne, ses paroles n’avaient pas de valeur absolue. C’est pour cela qu’Il proclama à de nombreuses reprises que son enseignement lui avait été transmis par son Père céleste (Jean 8). Il est Lui-même la Parole de Dieu envoyée par Dieu sur terre. Jean-Marc Berthoud cite ici Thomas d’Aquin qui affirma : De tous les arguments, celui qui se base sur la Bible est le plus fort, parce qu’il s’appuie sur Celui qui se trouve être, en sa Personne divine, l’autorité ultime, suprême et infaillible, qui ne saurait ni mentir ni se tromper. Après cette démonstration, l’auteur présente de nombreux passages de la Bible, pour défendre le thème de ce livre : la terre ne se meut pas .Dans son troisième point, il relèvera le fait que la science la plus pointue ne parvient pas à prouver la mobilité de la terre. Puis il mettra en lumière les enjeux théologiques et métaphysiques du débat entre le géo¬centrisme et l’héliocentrisme dont - selon l’astronome Gerardus Bouw - le moteur, son principe et son modèle conceptuel a été d’exclure Dieu de sa propre création [...] , donc de la science elle aussi.Dans les Annexes, Berthoud reproduit des textes d’auteurs divers, dont des scientifiques chevronnés et des philosophes, allant dans ce sens. Ils nous font comprendre l’importance de cette question qui à la longue en vint à bannir Dieu et sa Parole de toute notre culture.