Face à l’avancée inexorable de la mondialisation, le quartier se présente comme l’un des derniers bastions, comme un générateur de résistance à petite échelle.Aujourd’hui, le quartier est l’une des références territoriales de l’appartenance identitaire où les liens interpersonnels non virtuels et de face à face résistent encore et soulèvent la possibilité de reconstruire un patrimoine commun.C’est ce que nous montre l’expérience du quartier de Los Cisnes dans la ville de Resistencia, où un groupe de voisins, face aux nouvelles formes de coexistence urbaine qui se mettent en place dans la ville, a décidé de donner un sens à la vie dans le quartier.Grâce à un travail de recherche, nous essaierons de comprendre comment ils ont généré une identité et un patrimoine de quartier à partir de leurs espaces et de leurs modes de vie.