Ce livre retrace l’histoire de l’ancien empire Khazar, une puissance majeure mais presque oubliée en Europe de l’Est, qui, au Moyen Âge, s’est convertie au judaïsme. La Khazaria a finalement été anéantie par les forces de Gengis Khan, mais les preuves indiquent que les Khazars eux-mêmes ont émigré en Pologne et ont formé le berceau de la communauté juive occidentale. Pour le lecteur général, les Khazars, qui ont prospéré du VIIe au XIe siècle, peuvent sembler aujourd’hui infiniment lointains. Pourtant, ils ont une influence étroite et inattendue sur notre monde, qui apparaît alors que Koestler raconte l’histoire fascinante de l’ancien empire Khazar. À peu près à l’époque où Charlemagne était empereur d’Occident. L’emprise des Khazars s’étendait de la mer Noire à la Caspienne, du Caucase à la Volga, et ils ont joué un rôle déterminant dans l’arrêt de l’assaut musulman contre Byzance, la mâchoire orientale du gigantesque mouvement de tenaille qui, en Occident, a balayé l’Afrique du Nord et l’intérieur. Espagne. Dès lors, les Khazars se trouvèrent dans une position précaire entre les deux grandes puissances mondiales : l’Empire romain d’Orient à Byzance et les partisans triomphants de Mahomet. Comme le souligne Koestler, les Khazars constituaient le tiers monde de leur époque. Ils ont choisi une méthode surprenante pour résister à la fois à la pression occidentale pour devenir chrétien et à la pression orientale pour adopter l’islam. Rejetant les deux, ils se convertirent au judaïsme. M. Koestler spécule sur la foi ultime des Khazars et sur leur impact sur la composition raciale et l’héritage social de la communauté juive moderne. Il produit des recherches détaillées pour étayer une théorie qui pourrait vider le terme antisémitisme de son sens.